Bonjour,
Tout d'abord, merci, Christian, pour votre retour sur l'idée évoquée d'une "newsletter". ;-)
- Christian Wolf a écrit:
- La semaine prochaine Isabelle et moi iront voir Bernard pour discuter les projets futurs de la commission bibliothèque.
Voilà une information (de plus) intéressante - du moins, qui attise ma curiosité à un certain point. Par exemple, je serais intéressé de lire quelque part ces projets - par exemple, via un wiki ? Désolé pour mon inattention si c'est déjà le cas. Des suggestions pourraient être ainsi émises par des personnes non membres de la Commission bibliothèque. Bien sûr, ce type d'intervention pourrait être assez irrégulier. L'intérêt principal résiderait dans l'accumulation dans le temps et la pertinence de certaines idées susceptibles de faire des émules.
- Christian Wolf a écrit:
- Je peux proposer un newsletter, mais personnellement je ne trouve pas ça forcement une bonne idée:
Je vais être franc : je ne vois pas uniquement de bons aspects à l'existence d'une
newsletter, bien que l'idée ait été avancée. Je vais donc lire avec attention et, sans doute, avec une certaine approbation, votre argumentaire.
- Christian Wolf a écrit:
- Ceux qui ne lisent pas les emails envoyés à tout le monde ne liront pas les newsletters non plus. Il faut compter sur une certaine "maturité" des gens.
Je vous approuve : un courriel de plus ou de moins a une forte probabilité de ne pas modifier d'un iota l'attitude des lecteurs - cela dit, je tiens à préciser que je comprends d'une certaine manière cette attitude et ne veux la reprocher à personne sans en avoir clairement appréhendé les raisons. Au-delà de la "maturité" de chacun, j'entendrais également l'expérience que chacun a vécu au sujet du
concept de newsletter.
- Christian Wolf a écrit:
- Si on répète la même information mainte fois, le newsletter sera vite considéré comme SPAM et ensuite il fera plus de mal que du bien.
On ne peut pas être plus clair : trop répéter nuit à la santé... (que personne n'y voit une allusion ni un subterfuge : c'était strictement spontané). La qualification de
pourriel est un des maux les plus combattus dans ce monde-ci.
- Christian Wolf a écrit:
- L'information qui est déjà dans le WIKI, va être complétée au fur est à mesure par les gens participant à la rédaction. Mais pour le moment cela va se restreindre des informations manquantes du même type que l'info qui existe déjà. On ne va pas envoyer un newsletter pour dire "telle et telle phrase a été ajouté au WIKI".
Une fois encore, je suis en harmonie avec votre argument : d'une part, la nature même d'un wiki permet une collaboration sur la production et la gestion du contenu d'information ; d'autre part, une information systématique sur une mise à jour, surtout si cette systématisation est impromptue et non volontaire, ne peut qu'être rejetée sans condition.
- Christian Wolf a écrit:
Je vais quand même en parler la semaine prochaine.
Peut-être serait-il prudent de rediscuter de la pertinence - ou l'impertinence, selon le point de vue a priori - même de l'idée, avec par exemple nos représentants ou d'autres collègues "fortuitement" interpellés sur la question, avant de décider sur l'opportunité d'une évocation officielle au directeur.
Je souhaiterais compléter mon commentaire sur l'intéressant argumentaire de Christian Wolf en trois points :
1- Au désintérêt potentiel du lecteur, une tentative initiale doit être sérieusement et soigneusement préparée. La
première édition - dans l'hypothèse bien entendue de la retenue d'une telle idée - serait celle qui déterminerait la suite de la diffusion, tant en terme de production (arrêt immédiat en cas d'"échec" retentissant et de décision commune) que d'impression (laissée au lecteur).
En conséquence sa conception ne saurait être négligée. Une réflexion serait à mener sur ce point ; la réunion d'un
comité de rédaction, bien qu'assez (trop, au goût légitime de certains points de vue) formelle en pratique, serait appropriée à ce dessein.
Ce comité déterminerait notamment et de manière essentielle le type et la forme du contenu de la lettre électronique. Il serait également chargé de la collection de contenu d'intérêt (collectif, ciblé...), de sa sélection et de sa citation.
Qu'on ne s'y trompe pas : l'existence d'une telle entité n'est pas anodine car elle garantit la phase de mise en oeuvre. Cet aspect suffit à justifier sa considération.
2- Au sujet de la fréquence abusive d'une information, serait estimée, évaluée et adaptée une
cadence de diffusion. Ce rythme serait étudié pour chaque entrée ou catégorie d'entrée admise dans la lettre, chacune ne présentant pas nécessairement la même importance, la même pertinence ou une autre propriété.
3- A propos de la lourdeur d'une information, serait analysée la
qualité de diffusion, tant en terme de contenu présenté (le contenu est-il réellement intéressant ? Comment peut-il ou pourrait-il mieux l'être ?) que de valeur sélectionnée (cette information méritait-elle d'être diffusée dans le présent contexte ? A quel moment aurait-il été ou est-il ou serait-il plus pertinent de l'éditer ?). On ne saurait en effet ignorer l'effet de redondance.
Une personne intéressée par une certaine information approfondira l'article, notera éventuellement le lien si son intérêt se confirme, et réagira en se rendant directement sur le site adéquat si sa contribution lui semble "inévitable".
De plus, sur le plan technique, il est envisageable de proposer une "adhésion" ou un "retrait" sans condition à la diffusion. Dans la pratique commerciale - que personne ne s'offusque de l'emploi de ce qualificatif ici : autant ce monde s'inspire du "nôtre", autant on peut puiser parmi ses "bonnes" recettes -, cela se concrétise par les modalités
opt-in et
opt-out.
En somme, un début de liste des propriétés "de base" d'une telle lettre pourrait se présenter comme suit, sans ordre de priorité a priori :
* la concision,
* la pertinence,
* le caractère inédit,
* le bon dosage temporel.
Enfin, une telle lettre pourrait naturellement étendre son contenu à chaque Commission du laboratoire, voire légitimement intégrer des annonces ou messages du Comité de direction. La diversité des acteurs et du lectorat potentiel serait un atout fondamental de ce mode d'information, contribuant à son échelle à la vie de la communauté.
La plupart - si ce n'est : la totalité ? - des idées évoquées précédemment peut relever du lieu commun. Je ne le nie pas ; au contraire l'expérience de chacun à ce sujet ne peut que nuancer ces mentions et améliorer précisément leur teneur.
A chacun de confronter son point de vue en considérant par exemple la newsletter du CNRS, aimablement signalée par Yannick Prié à chaque sortie. Pour ma part, même si tout ne m'intéresse pas - quand bien même cela le devrait -, j'y trouve chaque fois mon compte en parcourant la lettre à "ma manière", une manière façonnée au fil du temps par une attention "minimale" mais régulière portée sur cette production.
Ne pas viser impérativement l'intérêt de tous pour tout ; cibler dans un premier temps l'intérêt de chacun pour une ou plusieurs parties. Voilà une ambition - mieux : un objectif - qu'il me semble raisonnable de formuler à travers ce projet.
Merci pour votre attention. Et bonne contribution à Christian Wolf et Isabelle Sivignon au titre de la Commission bibliothèque d'ici là. ;-) Amicalement.